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Le Dassault Rafale, est un Avion militaire français multirôles de 4e génération, conçu et produit par les Avions Marcel Dassault-Bréguet Aviation (AMD-BA, aujourd'hui Dassault Aviation). Cet ambitieux programme d'uniformisation des Armées françaises vise, à l'horizon 2025-2030, à remplacer les 5 types d'aéronefs en service dans l’Armée de l’air et la Marine nationale françaises.
Il est peu probable qu’un avion piloté de 5e génération 100 % français lui succède.
Les dirigeants français ne sont pas exempts de reproches lorsqu'ils reportent les commandes à cause du contexte électoral, économique ou social, comme on le verra plus bas. « D’un autre côté, les hommes politiques ne savent plus qui croire lors des changements à la tête des armées quand des demandes contradictoires leur sont présentées. En effet, aux divers changements de chefs d’État-major correspond souvent une nouvelle conception des missions. Une nouvelle fois, les programmes à l’étude ou en expérimentation sont soit modifiés, soit purement et simplement annulés ».
D'autres experts, comme Pierre Marion, ancien directeur du service de renseignements extérieur français, pointent du doigt « les connivences qui se créent entre firmes d’une part, ingénieurs d’État et officiers d’autre part constituent un réseau occulte détournant les processus de décision ».
En 1970, l'État-major modifie une nouvelle fois ses demandes au profit d’un avion d’interception biréacteur moins performant, le Mirage G8, qui effectue son 1er vol le 8 mai 1971 (biplace) puis le 13 juillet 1972 (monoplace). En mai 1972, s’apercevant que la flèche variable n’est intéressante que pour les missions de pénétration à basse altitude, ce dernier abandonne le programme et rédige la fiche programme de l'Avion de Combat du Futur (ACF).
En 1970, la Cour des comptes estime à 2,3 milliards de francs sur 10 ans le coût de l'annulation successive des différents programmes.
L’ACF offre le choix entre deux projets à Aile delta, entrées d'air semi-circulaire, commandes de vol électriques et utilisation de matériaux composites (carbone) : le monoréacteur Mirage 2000 et le biréacteur lourd Super Mirage 4000, équivalent au F-15 Eagle et qui possède des plans canard et a cette fois-ci clairement la préférence de l'État-major.
En juin 1975, la construction des prototypes, pourtant quasiment achevée, est stoppée devant l’ampleur financière du programme ACF. En juillet, l’État-major demande le retour à la supériorité aérienne, donc à un Avion d'interception doté d'un radar simplifié. En décembre, le président de la République française Valéry Giscard d'Estaing décide de financer le Mirage 2000 et laisse à l’avionneur le soin de développer sur fonds propres en vue d’exportations le Super Mirage 4000 avec l'aide des équipementiers, l'État « prêtant » parcimonieusement les réacteurs. Le premier effectue son vol d’essai le 10 mars 1978, le second le 9 mars 1979, tous deux motorisés par le Snecma M53.
AMD-BA obtient un premier marché d'étude le 30 octobre 1978 pour l'étude d'un appareil de défense aérienne et d'attaque destiné à l’Armée de l’air puis un second pour un appareil destiné à la Marine nationale française, l'Avion de Combat Marine (ACM) le 22 décembre 1978. À partir de cette date, l'ONERA étudie en soufflerie la manoeuvrabilité et l'aérodynamique du « projet Rapace ».
Les études françaises comme bipartites (European Combat Fighter) se poursuivent pour aboutir à la suite d'un colloque d'octobre 1979 à Bruxelles, au choix par les aviations militaires d'Europe de l'Ouest et les industriels (AMD-BA, MBB, British Aerospace) d'un biréacteur multirôle à Aile delta, équipé de plans canard et de commandes électriques, d'une vitesse de Mach 2, d'un plafond de 15 000 mètres… et devant être disponible en 1992.
Ainsi, trois maquettes 1/1 statiques sont présentées aux salons aéronautiques :
1983 voit les lancements officiels de l'Avion de Combat eXpérimental (ACX) français (le 13 avril) et de l'EAP britannique (en mai), qui intègre les études du TFK-90 allemand. Le cahier des charges des deux prototypes répond aux spécifications de 1979 avec une utilisation intensive de matériaux composites tels les fibres de carbone (Carbon Fibre Composite), le Titane (Super Plastic Forming-Diffusion Bonded), plus, pour l'ACX, de fibres d'aramide (Kevlar) et l'alliage aluminium-lithium. L'ACX possède, en outre, l'expérience de AMD-BA en matière de commandes de vol électriques « pleine autorité » qu'il est le premier à développer en Europe de 1975 (Mirage 2000) à 1986, date du vol d'essai de l'ACX.
Néanmoins, la coopération -« de façade » pronostiquent certains- est toujours de mise avec la signature de deux protocoles d'accord, le 1er en décembre 1983, le 2e en octobre 1984 où l'on discerne que l'unanimité est battue en brèche par les exigences inconciliables de ce club des 5 (France, RFA, Royaume-Uni, Italie et Espagne), qui reconstitue le groupement Panavia. Pour surmonter les dissensions, et alors que AMD-BA plaide pour un maître d’oeuvre unique , la partie britannique veut bien, à ce que l'on en sait, lui abandonner la conception de la cellule à condition que Turbo-Union obtienne celle du moteur, le RB-199 du Tornado ou, éventuellement, d'un dérivé. Hélas, dès septembre 1983, Snecma a développé un nouveau réacteur, le M88 et il est exclu pour la France, à la fois de confiner la société aux moteurs civils (tels le CFM56) ou d'envisager deux motorisations pour l'EFA. En août 1985, le ministre de la Défense français Charles Hernu annonce au sommet de Turin le retrait de la France du programme EFA, aidé en cela par les déclarations d'un énième chef d'État-major de l’Armée de l’air française en faveur d'un avion de moins de 9 tonnes et celles de AMD-BA, qui n'en finit pas d'égréner le leitmotive voulant que la coopération sans maître d'oeuvre unique, signifie l'étouffement de l'industrie aéronautique française.
Le Rafale A effectue son premier vol le 4 juillet 1986 piloté par Guy Mitaux-Maurouard au centre d'essais de la DGA sur la BA 125 à Istres avec 2 réacteurs General Electric F404. Devant être multirôle et embarqué sur porte-avions, il doit être capable d'évoluer à haute altitude comme en suivi de terrain. Par rapport à l'ACX, le démonstrateur est équipé d'une aile en double delta semi-basse, d'une Dérive plus haute, d'entrées d'air semi-ventrales sans les « souris » des Mirage III, 2000 et 4000, de plans canard placés en arrière du cockpit pour une meilleure visibilité du pilote. Cette combinaison de plans canard actifs (qui font office de Gouverne de profondeur) et de l'aile permet à la fois un rapport Portance/trainée et une incidence (l'angle sous lequel le vent vient frapper le profil) élevées. Sa première présentation en vol a lieu au salon du Bourget, le 13 juin 1991. Il est retiré du service à l'issue de son 42e vol.
Les Rafale M 01 et M 02 sont, en outre, dotés d'une Crosse d'appontage plus lourde que celle utilisée pour les atterrissages d'urgence du Rafale C 01, d'une échelle télescopique repliable dans le fuselage, de deux batteries au lieu d'une et, en bout de dérive, du système inertiel infra-rouge (hybridé GPS) d'alignement à la mer TELEMIR de Sagem Défense Sécurité.
Le coût d'un kilo d'armement s'élèverait à environ 3 400 euros pour le Rafale tandis qu'il est de 11 900 dollars pour le F-35 (JSF) et de 50 935 dollars pour le F-22, respectivement selon le coût et la capacité de chacun d'entre eux.
À la fin de l'année 2007, la Marine nationale disposait de 20 Rafale M tandis que l'Armée de l'air avait reçu 27 Rafale B et 8 Rafale C.
La première unité équipée de Rafale, la flottille 12F de l'Aviation navale de la BAN de Landivisiau, l'est le 18 mai 2001 mais demeure 3 ans en phase d'expérimentation, si bien que l'unité n'est opérationnelle que le 25 juin 2004.
La première unité de Armée de l'air, l'escadron de chasse 1/7 Provence de la BA 113 de Saint-Dizier, est opérationnelle depuis le 27 juin 2006.
Le Rafale de série est un avion semi-furtif, utilisant 50% de matériaux composites (déjà présents sur l'ACX). Il possède une Aile delta à flèche modérée et grand Allongement (48° au lieu de 58° pour le Mirage 2000, d'où une grande finesse d'aile). Montée en position moyenne sur le fuselage, elle est dotée de petits apex (Leading Edge Root eXtension) à 72°, des élevons et un Bord d'attaque pointu. De grands plans canard sont situés à proximité et au dessus de l'aile et procurent le meilleur compromis, quelles que soit le profil de charge ou la masse d'armements. Le Rafale dispose d'un système de commandes de vol électriques en Fibre optique (CDVO ou fly-by-light) à plusieurs niveaux de redondance (trois chaînes numériques pouvant être secourues par une chaîne analogiques, le tout alimenté par différentes sources électriques) permettant une parfaite manoeuvrabilité, notamment en missions de supériorité aérienne et de pénétration. La cellule est conçue pour 7 000 heures de vol et dispose d'un système de diagnostic de 95 % des pannes, l'IHUMS (Integrated Health and Usage Monitoring System). Le banc d'essai aérotransportable et embarqué « Mermoz » permet de tester une cinquantaine de cartes électroniques (dont 18 Line Replaceable Units disponibles dans le commerce) et leur remplacement rapide.
Snecma débute les essais du réacteur M88-2 en janvier 1984, soit 8 mois à peine après le livraison à l'Armée de l’air du 1er Mirage 2000, équipé du réacteur M53. Le M88-2, moteur modulaire entièrement nouveau à double corps et double flux, d’une longueur de 3,53 mètres, d’un diamètre de 69,3 cm et d’une masse de 897 kg, est développé spécialement pour le Rafale. Compact, il délivre 50 kN de poussée à sec et 75 kN avec Postcombustion et offre un rapport poussée/masse élevé et de fortes accélérations. Le M88-2 doit s’adapter au vol à basse altitude à faible consommation spécifique (et possède donc un fort Taux de compression de 24,5 et des composants au rendement élevé) comme au vol à haute altitude à forte poussée spécifique (et possède donc un faible taux de dilution de 0,3).
À cet effet, les innovations suivantes sont employées :
Le moteur est régulé automatiquement à pleine autorité redondante (FADEC) par deux calculateurs, ce qui permet un pilotage sans restriction (démarrage des deux moteurs en deux minutes, et passage à la Postcombustion en trois secondes) et une maintenance facilitée Le M88-2 bénéficie enfin d'une surface équivalente radar (SER) et signature Infrarouge (SIR) réduites.
La qualification du M88-2 est obtenue le 30 septembre 1992 après 500 heures de vol.
Le radar de bord Thales-Dassault Electronique (aujourd'hui Dassault Systèmes) RBE2 (Radar à balayage électronique 2 plans) de 270 kg permet de suivre plusieurs cibles simultanément grâce à son antenne électronique passive (Passive Electronicaly Scanned Array ou PESA) qui n'est plus limitée par la vitesse du balayage mécanique :
L'Optronique secteur frontal (OSF) est un système visuel passif composé :
Le capteur de Guerre électronique Thales-MBDA SPECTRA (Système de Protection et d'Evitement des Conduites de Tir pour RAfale) de 250 kg est le système d'autoprotection du Rafale. Complètement intégré dans la cellule et passif, il assure une veille dans tous les spectres sur 360° :
Si elle n'est pas à proprement parler un capteur, la liaison de donnée tactique OTAN L16 utilise un terminal MIDS-LVT (Multi-function Information Distribution System-Low Volume Terminal) de 29 kg qui permet au Rafale d'échanger sans l'utilisation de la voix des données tactiques complexes entre unités militaires aériennes, terrestres et maritimes dans le cadre d'une Network Centric Warfare (guerre en réseau infocentrée), le tout à 100 kbits/s. Le Rafale est doté d'une fusion de données complètement intégrée au système d'arme. Elle fusionne les informations L16 (pistes des équipiers, messages PPLI (Precise Participant Location and Identification), pistes de surveillance provenant d'un centre de commandement et de contrôle) aux pistes des capteurs internes (RBE2, OSF IR ou TV, SPECTRA).
Le Rafale est donc interopérable avec toutes les plateformes Liaison 16 et peut s'insérer dans n'importe quel théâtre d'opération interallié OTAN.
Pour l'instant, le Rafale a échoué auprès de :
La Libye est actuellement le pays qui est le plus susceptible d'acheter des Rafale : l'accord de coopération de défense de 2005 a évolué et la DGA reconnait des négociations en octobre 2006. Le protocole d'accord du 10 décembre 2007 en vue de l'achat de 14 Rafale pourrait aboutir le 1er juillet 2008,
La Grèce, la Suisse, l'Inde et le Brésil sont également cités comme acquéreurs potentiels, mais il reste au Rafale à confirmer ces possibilités. La Suisse évaluera l'avion courant 2008. Les Emirats Arabes Unis sont en phase finale de négociation pour l'achat de 20 Rafale
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